Rio de Janeiro-2 juillet 2006

Publié le par Virginie et Simon

Rio de Janeiro
Pão de Açucar (le Pain de Sucre) et quartier de Copacabana

Vue sur Rio depuis le Pain de Sucre.


Réveil à 6h00 du matin. Il commence à peine à faire jour. Ici c'est l'hiver, les journées sont très courtes. Et à 16h00 le soleil se cache puis à 17h00 il fait nuit.


Ancien téléphérique du Paõ de Açucar garni de "garota" actuelles

Nous prenons notre petit déjeuner Ao kilo en face de l'immeuble. C'est plaisant de se perdre au milieu des brésiliens. Alors que toute la journée de la veille les gens avaient les yeux rivés sur les petits écrans TV de la ville qui pronostiquaient tous sur la partie de futebol à venir, aujourd?hui, l'ambiance est finalement beaucoup plus détendue. On a le droit aux telenovela à rallonge. Les gens ici petit déjeunent en famille : des grosses assiettes salées de fromage et e charcuterie, de jus de goyave fraîche, de gâteaux aux fruits de la passion « vrais ».

 

Le Pain de Sucre.


Puis on grimpe dans l'un des bus « fous » de la ville en direction du Pao de Açucar, le Pain de Sucre en français. On arrive dans l'agréable quartier d'Urca. Ambiance paisible de petites rues abondement arborées et longées par de charmantes maisons. On suit la foule qui se dirige en short vers le Pain de Sucre. Serait-ce un lieu de pèlerinage le dimanche matin ?



Plage de l'Urca. Rio de Janeiro.







 

Et bien non. Au pied du téléphérique se trouve une petite plage adorable bordée de cocotiers. Une baie paisible au sable doré. C'est l'hiver, donc par 24 degrés à 10h00 du matin, on ne se baigne pas non non, c'est beaucoup trop froid. On sirote une Agua de coco en discutant avec un ami, un parent. On fait du vélo ou des pâtés de sables selon l'âge et le centre d'intérêt. Mais par-dessus tout, on entretient son bronzage en attendant l'été.


 

Plage de lÚrca au pied du Pain de Sucre avec les téléphériques dans le ciel.

 

L'Atlantique fouette la côte. L'odeur de la marée et de la terre mouillée nous rappellent nos villes natales. Il n'y a qu'en écrasant les feuilles mortes des arbres qu'on réalise que l'on est dans un pays tropical : des feuilles de 50 cm2 et de 3 mm d'épaisseur, tellement démesurées qu'on les croirait tout droit sorties de chez Ikéa rayon « mettez votre appartement de 5m2 au vert ».

 



 


 

 


 


 

  Vue depuis le Pain de Sucre.




 


 


Petit singe au Pain de Sucre.

En route pour le téléphérique. Une foule de touristes, brésiliens pour la plupart, se presse avec nonchalance dans la cabine. Nous nous élançons vers le Pain de Sucre. A mi-chemin, nous faisons une halte qui nous permet de découvrir la ville de Rio de Janeiro dans son ensemble. Site extraordinaire où se mêle et se démêle le moderne à l'ancien, le high-tech aux favelas.


Favellas et buildings : Rio de Janeiro dans tous ses contrastes.


Vue d'ici, le site est réellement magnifique :des collines, laforêt et un lac dans une seule et même ville ! Dommage qu'architecturalement ce soit véritablement une hécatombe : des tours grises mal entretenues au style des années 70 qui s'entassent aux pieds des colines. Vue de loin toujours, l'aspect des favelas semblent bien plus intéressants et surtout géographiquement mieux situés : en hauteur, dans la fraîcheur. Leurs habitants ont au moins ça pour eux !


Vue sur Rio depuis le Paéo de Açucar.


Nous en profitons pour admirer de haut les diverses plages que nous allons visiter. La côte se découpe verdoyante dans l'Atlantique bleu azur.

 

 


 

 


 


 


 


 

 

Plage de Copacabana dans la brume hivernale.

Début d'après-midi : quartier de Copacabana.  Le soleil se cache déjà et la brume se lève. Nous longeons la célèbre esplanade en partie coupée aux automobiles le dimanche. On remarque quand même que, comme à Botafogo, ce sont de véritables autoroutes qui longent les plages... quel dommage. Nous remontons presque toutes la plage de Copacabana à pieds, parfois les pieds dans l'eau quand les énormes vagues ne viennent pas nous lécher les pieds. C'est impressionnant.


Encas dans Copacabana

La brume donne à cette plage mythique une allure fantomatique, presque irréelle, comme si déjà elle n'existait plus. C'est magnifique. La tête dans la brume, nous croisons beaucoup de monde étalé sur des transats, comme si de rien n'était. Malgré l'hiver, le dimanche, la plage semble être sacrée ! Des tas de vendeurs de paréos, chapeaux, bijoux, glaces, friandises, hamacs et autres s'arrêtent pour vous montrer leur marchandise, toujours avec le sourire et cet air tranquille qui animent les gens d'ici. Ca n'arrête pas une seconde. Dur retour dans la réalité. Mais visiblement, les brésiliens, eux, achètent !






















Activites sur la plage de Copacabana.





Vendeur de "Kibon"



Partie de Volley-ball


Nous dégustons une Aguà de coco à une petite terrasse improvisée sur la plage. Le serveur nous complimente sur notre portugais. Oh la la la la qu'est-ce qu'on est content !
Retour dans notre quartier de Botafogo. La nuit tombe et il est trop tard pour continuer vers Ipanema et Leblon.


Enfants à Copacabana














Avant de rentrer on se balade dans le Shopping Praia Center de Botafogo qui ferme à pas d'heure même le dimanche. C'est immense, des magasins sur 5 ou 6 étages, des centaines de familles qui mangent des glaces et des Pao do Queijo. On fait un tour à la librairie, au Point Net.

Le quartier est bien agréable.




Chien carioca

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Rio de Janeiro

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