Fin du voyage
Le "voyage de notre vie"
Bilan
Nous emportons avec nous le bonheur de ces 80 jours, les découvertes merveilleuses que nous avons faites et les expériences uniques qui nous rempliront de joie, certainement, pour toute la vie.
Si c’était à refaire, nous le referions, même la tarentule et la chaleur d'Amazonie n’auront pas eu raison de notre témérité, hé oui ! Nous réduirions toutefois notre séjour à Salvador de Bahia à 3 ou 4 jours et non 15. Et nous rallongerions notre séjour dans la région de Saõ Luis, le Maranhaõ.
Le Brésil est un pays fabuleux mais où nous passons du paradis à l’enfer en quelques secondes. Le Nordeste a été trop touristique à notre goût et du même coup moins passionnant que le reste du pays. Si vous le pouvez, aventurez vous au-delà du Nordeste, ça en vaut le détour. Les eaux turquoises aux cocotiers il n'y en a pas tant que ça finalement, de la musique dans les rues et de la capoeira, il y en a partout, et le Brésil recèle de tant d’autres merveilles insoupçonnées !
Nous emportons tout au fond de nous la gentillesse et la bonne humeur incontestables des cariocas et des mineiros. La douceur de vivre « montagnarde » idyllique de Tiradentes. La générosité incroyable de notre guide indien Leandro dans la forêt amazonienne. Les odeurs enivrantes de fruits, d’épices, et de plantes des marchés de Bélem.
La couleur exceptionnelle des lagons de Porto de Galinhas. Les poissons multicolores se dandinant pour venir nous saluer. La chaleur de baignoire des piscines naturelles de Praia do Forte.
Notre cours de Maracatù des plus vibrants et notre auberge de jeunesse des plus sympathiques d’Olinda. Notre pousada des plus splendides à Santa Teresa à Rio. Nos mémorables siestes dans les hamacs. Et tous les animaux, aussi beaux ou horribles soient-ils, qui ont ravi ou effrayé nos cœurs d’enfants.
Nous n’oublierons jamais au grand jamais, notre émotion lorsque nous avons vu le fleuve Amazone depuis l’avion, dessinant sa longue et sinueuse course dans une forêt à perte d’horizon. Notre difficulté à reprendre notre souffle devant la splendeur surnaturelle des Lençois Maranheses, dans l’arrière pays de Saõ Luis. Et les nombreux dauphins virevoltant autour de nous de manière si complice à Fernando de Noronha.
Ce « voyage de notre vie » fût, en un mot, magique.
FIN DU VOYAGE.