Salvador-mardi 12 septembre 2006

Publié le par Virginie et Simon

 

Salvador de Bahia

Visite de Salvador, préparation du retour en France

 















Le lac aux Orixas. Salvador de Bahia.



Eurêka, aujourd’hui, il y a du soleil ! Si c’est pas trop tôt, pour notre dernier jour !!!

Cidinha m’emmène jusqu’au stand de coco de Marco Polo, qui fait aussi guide touristique avec son super vieux buggy de 23 ans. Simon refuse de faire une quelconque action touristique et préfère rester tranquillement à la maison pour commencer les bagages du retour. Il ne veut plus être touriste. Je le comprends. Ce n'est pas une situation viable sur la durée, selon nous.














Intérieur du buggy de Marco Polo.

Cidinha me raconte alors que ce week-end, une de ses collègues qui faisait un jogging sur l'esplanade en bordure de route s’est faite agressée dans le même coin que nous que nous. Comme quoi, touriste ou pas, ils ne font pas dans la distinction ! Avec Cidinha, nous prenons un petit déjeuner de jus de fruits frais pour moi, et un croque-monsieur à la « maionese et catechupe » pour elle. Puis elle part travailler.

 

Direction Salvador en buggy. Manque de bol, dès la première photo, mon vieil appareil tombe définitivement en rade. L’obturateur ne fonctionne plus. Nous voici donc avec Marco Polo à la recherche d’un appareil photo jetable. Aucun photographe n’en a ! Au bout d’un long moment, je finis par en trouver un  !

 





















Intérieur du buggy de Marco Polo. Une relique !

Nous longeons les plages, remontons jusqu’au lac des Orixas (les Saints de la religion Candomblé) au cœur de la ville. Nous faisons un grand tour par la partie basse, en passant par les divers ports, touristiques ou commerciaux, remontons les avenues qui longent les favelas de Salvador… c’est réellement impressionnant.
Nous entrons dans les 1ères rues de l’une d’elle. Je suis muette car Marco Polo ne m’avait pas du tout dit qu’on viendrait ici mais visiblement, tout le monde le connaît. On me regarde comme une bête spéciale dans la cage d’un zoo, normale, faut dire que c'est quand même bien le cas, mais je ne ressens aucune animosité. Cette favela ressemble en fait à beaucoup de rues de Salvador. C’est infiniment délabré, avec quelques personnes assises, la joue plongée dans la paume de la main, qui attendent que le temps passe. Il n'y a pas de grande joie dans tout ce que je vois, et malgré tous les dires que malgré la misère les gens de ces quartiers sont "heureux", j'ai beau écarquiller les yeux, je ne ressens rien de ce "bonheur".











Salvador de Bahia. La Baie de Tous les Saints.

 

Que répondre à Marco Polo qui ne cesse de me dire et de me démontrer, le sourire aux lèvres, que le Brésil est le pays le plus merveilleux du monde et que Salvador en est son joyau ? Je les envie quelque part d’être aussi fiers de leur pays, de leur ville, sans recul et sans critique aucune. De vivre avec le sourire en chantant" de toute façon ce sera toujours comme ça le Brésil !". Je ne leur souhaite pas d'être comme nous, ce n'est pas ce que je veux dire en disant ça, mais juste que plus de gens de ce pays possède naturellement et non "commercialement" dans les boutiques de touristes ce sourire et ce bonheur qu'on connaît des brésiliens des autres régions et villes du Brésil.

Marco Polo me dit que les touristes ne vont jamais dans ce genre d’endroits, et selon lui c’est un tord. Salvador, c’est pas seulement le Pelourinho me dit-il et les concerts, c’est aussi 75% ce qu’on vient de voir en quelques petites minutes à peine. Il en vient, et il m'en parle... Je retrouve les récits de ce que certains Brésiliens que nous connaissons en France, issus des mêmes milieux nous racontent.















Avenue de riches maisons de l'époque coloniale. Quatier du port des Yacht.
Salvador de Bahia.
 

Il me dit, comme pour les excuser : « tu comprends pourquoi il y a autant de voleurs ? »

Virginie : « non, je ne comprends pas. Penses-tu que ceux qui volent, volent pour manger ? ».

Marco Polo, sans vraiment répondre : « je suis bien d’accord avec toi, mais ici, les gens n’ont pas conscience qu’il faut aller à l’école, alors ils ne sont pas éduqués et ils volent sans scrupules. »

Et il me parle, comme l’ont fait Cidinha et Vanusa, du problème de la scolarisation au Brésil.

 

Nous longeons une avenue essentiellement habitée par des carrossiers qui vendent des pièces détachées de voiture. Une avenue à perte de vue, avec pour toute devanture, de la tôle empilée. Je crois comprendre qu’on peut trouver toute sorte de marchandise ici également…

Puis nous atteignons le point ultime de Salvador, un petit port de voiliers et de yachts. L’avenue est composée de grandes maisons anciennes, jadis construites par les Portugais.

 











Le port de plaisance. Salvador de Bahia.


Nous longeons le tour de la baie puis arrivons enfin à « l’Igreja do Bomfim », fameuse église do Bomfim célébrée dans une chanson de capoeira, mais qui doit surtout son succès à une fête ancestrale qui se déroule en janvier. C’est l’occasion de sortir sa robe blanche bahianaise à froufrous, son berimbau et son chaudron d’huile pour la cuisson des acarajés. Dés ma sortie du buggy, ici encore, des tas de mecs me sautent dessus avec des bracelets souvenirs à vendre. Je dis à Marco Polo que j’en ai déjà acheté et qu’il le leur dise. Je ne veux plus engager la conversation en portugais. En 2 mots, c’est chose faite et je reste tranquille pour visiter ce lieu.

 











Salvador de Bahia.


Nous longeons de nouveau la Baie de Tous les Saints avant de monter par une ladeira jusque la ville haute. Nous nous arrêtons dans le quartier du couvent do Carmo et des magnifiques rues aux maisons coloniales qui l’avoisinent. Dommage que samedi dernier ce musée que nous souhaitions visiter soit fermé.

 

Nous descendons vers le quartier du Pelourinho. Impossible de trouver une place pour se garer à l’entrée des rues piétonnes. Je pars seule, et je remonte les allées d’un pas ferme pour ne pas me laisser envahir par les vendeurs ambulants de bracelets et de colliers. Je croise un couple de français d’une soixantaine d’années dont le type commence sérieusement à s’énerver contre l’un d’eux. Impossible de savoir pour le quel des 2 j'ai le plus de peine. Mais c’est terrible de constater que rien ne les arrête ni ne les énerve en fait.  Pas même la conscience de l'autre.

 














Salvador de Bahia.


Mais comment leur interdire de vendre pour vivre si ce n’est qu’en interdisant tous ces petits boulots ? Ce serait sûrement une hécatombe. J’insiste sur un point : je crois vraiment que si nous n’étions venus qu’ici à Salvador, sans comparaison avec aucune autre ville et en étant frais et dispo, sans accumulation de fatigue, nous aurions pris cela un peu plus à la légère pendant tout notre séjour. A l’heure d’aujourd’hui, c’est impossible. Et puis, cela rassure tellement les consciences de se dire pendant quelques petites semaines de vacances : les Brésiliens de Salvador sourient, mêmes les pauvres des favelas, en fait tout le monde est heureux ici ! Quelle foutaise de croire que derrière un sourire se cache systématiquement le bonheur. 

Le plus beau des sourires peut cacher la plus grande des détresses. Si on proposait à tous ces sourires une vie plus décente ?
On nous répète sans cesse qu'on s'habitue à vivre  au milieu des favelas.  On peut aussi choisir de refuser de s'habituer. Ce refus signifiierai beaucoup de chose.
 

 
















Igreja do Bonfim. Salvador de Bahia.



Je file direct de l’autre côté du quartier du Pelourinho chez le disquaire où nous avions mis des CD de côtés. La fille, sympa, discute encore un peu avec moi de musique et des CD de chanteurs anciens qu'on avait choisi (qu’elle avait toujours de côté !), me souhaite plein de bonnes choses… Nous n’avons jamais acheté autant de CD de notre vie en une seule fois que dans ce pays. Et pourtant, ce sont presque les mêmes prix qu’en France (entre 33 et 45 R$, soit entre 12 et 20 euros), sauf quand vous les trouvez en copies. Essayons d’éviter…

 

















Cabine téléphonique. Marco Polo.



Je refais un petit tour en repensant au premier jour de notre arrivée épique dans ce quartier. Je me rends compte que Simon comme moi ni pensons déjà plus. Je me dis que nous avions tellement rêvé de Salvador, par les photos du Pelourinho, par les cours de capoeira, l’histoire de la région de Bahia et je regarde l’ensemble, là maintenant, sans émotions aucune. Il n’y a pas de vie « normale » ici. Je ne trouve pas ma place, ni d'un côté comme de l'autre des classes sociales. J’ai envie de rentrer chez moi. Dans notre petit chez nous de 30 m2 au fin fond du 20ème arrondissement de Paris, d’être au calme, dans la pluie ou le gel peu m’importe avec des gens qui font la gueule dans le métro mais qui ont cette possibilité, ce choix de la faire quand ils le veulent et où ils le veulent… Oui, on relativise beaucoup de choses et on se met à reconsidérer ce que jusque là on détestait dans notre vie. Il faut quand même savoir qu'à Salvador non plus les gens ne sont pas éclatant de sourire au volant de leur voiture ni dans les transports en commun !
Pourquoi est-ce qu'on voudrait cela à tout prix de toute façon?
 

 











Quartier du Musée d'Art Sacré et du couvent. Salvador de Bahia.


Nous finissons la balade en Buggy au Mercado Modelo. Comment imaginer un seul instant faire des emplettes dans un lieu où tout est entre 2 à 6 fois le tarifs de tout ce que nous avons acheté jusqu’à présent. Une fois de plus, je constate qu’il n’y a pas vraiment un artisanat local comparé aux autres régions du Brésil tellement riche en la matière. Il y a les mêmes articles qu’ailleurs avec écrit dessus : Salvador. On avait lu dans le guide qui nous reste que Salvador que la région était réputée pour sa vannerie, ses tissus etc… nous avons attendu d’être ici pour nos derniers achats et il n’y a rien du tout qui vaille le coup.





















Quartier du Musée d'Art Sacré et du couvent. Salvador de Bahia.


Les Mercado que nous avons visité à Belo Horizonte, Manaus, Belém, Recife sont bien plusincroyables et authentiques, avec tous les gens du coin qui y viennent également, avec une vie chaque fois incroyable qui se déroule là sous nos yeux. Aucun d’entre eux n’est un vaste supermarché prohibitif pour touriste en mal de cocotiers comme ici, où tout est une fois plus biens scindé. Jadis, le Mercado Modelo était le lieu où l’on vendait et entassait les esclaves dans les bas-fonds pour les noyer à la marée montante. Il ne reste rien de ces vestiges, aucun témoignage de ce passé.  Je fais un tour rapide dans ce lieu et me dit qu'il est temps que je rentre car je ne voit rien d'autre dans cette ville qu'une ville de "toc", même si je sais pertinament que ce n'est pas vrai.  Pas complètement disons. J'ai envie d'être dans le Pernambuco, en Amazonie, dans le Minas, n'importe où, mais pas ici en fait. Je m'ennuie. Tout est faux... Je ne peux m'empêcher de repenser à tous ces voyages que nous avons rencontrer lors de notre voyage et qui étaient déjà passé par Salvador de Bahia. La plupart avaient été fortement déçu. Nous avions rejeté leurs propos disant que notre attachement à l'histoire et à la culture de cette région nous offrirait une approche différente.

Je sors du Mercado Modelo

et j’attends donc pendant une 1/2 heure Marco Polo devant la roda de capoeira qui se déroule en face du Mercado Modelo.












Quartier du Musée d'Art Sacré et du couvent. Salvador de Bahia. 
Buggy de Marco Polo.


Une poignée de mecs ultra musclés s’agitent en acrobaties de tout genre. Il n’y a pas de roda, pas de jeu, juste 2-3 musiciens et des mecs qui font des acrobaties chacun leur tour sans jouer véritablement. Ils sont surtout à l’affût du moindre spectateur afin de leur demander de l’argent, exactement comme partout dans Salvador. A peine arrivée, l’un d’eux, un petit mec d’une cinquantaine d’année, d’une arrogance étonnante, me tend l’envers de son pandeiro (tambourin), où traînent quelques pièces de monnaie et un CD. Sans un sourire, sans un mot, il me fait signe, à la limite de l’ordre, pour que je mette de l’argent. Cela m’irrite. Je fais « non » de la tête sans plus jamais montrer que je parle leur langue et continue de regarder la roda de capoeira comme si de rien n’était. J’essaie de l’ignorer mais c’est difficile. Le petit mec reste devant moi et son visage se mue alors en un masque de mépris terrible. Cela me démange de lui dire « eh bé il est beau ton art de la capoeira, mec ! ». Mais Marco Polo n’est pas encore là et j’ai peur de m’en manger une !
 

 











Quartier du Pelourinho. Bahiannaises à Salvador de Bahia.


Le mec part alors vers mes voisins et récidive. C’est un couple de Français.

La fille française : « pfff, ça y est ça recommence, viens on s’en va.

Le mec français : non, moi je reste, on regarde et c’est tout ! On n’est pas obligé de donner après tout… ».

Impossible d’ignorer le petit mec capoeiriste tant il est lourd par son air arrogant.

La fille : « je ne les supporte plus ces mecs là, je me tire. »

Le mec français tire alors des sous de sa poche…

La fille : « je ne veux plus que tu donnes un centime à qui que ce soit… ».












Salvador de Bahia.


Mais son mec ne met que 10 centavos dans le pandeiro (4 cents d’euro). Le capoeiriste fait la moue car c’est super peu bien sûr. Cela me fait de la peine, je trouve la situation oppresante au possible, que ce soit dans l'attitude du Français ou celle du Brésilien. Le sourire amusé du français, qui fait le double de la taille du capoeiriste et qui ne cache en rien le plaisir qu’il éprouve dans cette situation, crispe encore plus le petit mec. Mais ce dernier retourne vers la roda sans rien dire.

La situation est moche et stérile, autant d’un côté que de l’autre. Mais personnellement, ça me soulage que ce Français aie eu cette attitude. Le plus triste, c’est que ce capoeiriste s’estime forcément victime alors que son attitude est la cause de tout.

 











Quartier du Pelourinho. Salvador de Bahia.


Boutique d'instruments de musique pour capoeira.



C’est alors que 2 touristes brésiliennes, sans aucune discrétion, arrivent en s’exclamant des « ooohhh ! Ahhh !!! Waouuuuuu !!!! » et elles prennent et reprennent des photos de la roda. C’est foutu pour elles. Un autre capoeiriste et le petit mec arrogant leurs tombent aussitôt dessus, et ils leur disent que les photos sont interdites, qu’il faut payer pour chaque photo prise. Elles les ignorent et continuent. La guerre commence.

















Salvador de Bahia.
 

L’une d’elle dit : « je fais ce que je veux, ce n’est pas un show dans une salle ici ! ». Excédées, elles arrêtent et partent. Sans payer bien sûr. Mais les mecs les suivent jusque dans le mercado en râlant du plus fort qu’ils peuvent au sujet de cette "attitude scandaleurse". Les 2 brésiliennes finissent par céder et leur donnent une pièce, histoire que les 2 mecs les lâchent. Les 2 mecs reviennent vers la roda, fiers et heureux de leur victoire.  Même scène quelques sdecondes plus tard avec un type brésilien seul qui refuse de payer après quelques photos. mais cette fois, aucun des 2 capoeiristes ne le suit lorsqu'il part.  Etonnant. Allez comprendre...

 













Salvador de Bahia.



C’est alors que le rythme du jeu de capoeira ralentit. Un angoleiro (pratiquant de la capoeira traditionnelle dite « d’angola ») vêtu d’un treillis et d’un tee-shirt de camouflage de l’armée vient d’entrer en scène et par son jeu, il se met à castagner tout le monde. Puis il regarde le public l’air de dire : « t’a vu ce que c’est la capoeira ? ».  J'ai l'impression de revenir dans les rodas de profs en Europe, avec les éternelles rivalités entre les 2 styles de capoeira.

 

C’est ça l’image qu’ils souhaitent que les gens emportent avec eux de la capoeira ? Des acrobaties et des coups de pieds de rangers sur la tronche ?
 

 
















Publié dans Salvador de Bahia

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Madame, je duis français et viens de vivre trois mois à Salvador de Bahia....par vos commentaires acerbes..vous faites insultes à tous les Brésiliens et Brésiliennes qui vous ont acceuillis....vous vous permettez de juger les gens par des clichés usés et bien futiles....que voulez vous dire en parlant de classes sociales ,êtes vous sociologue?...J'ai côtoyé des médecins ,avocats qui habitaient les favelas...traversés plusieurs fois leurs rues et commerces...en effet vous avez raison des sourires et des saluts à toutes occasions....j'ai appris le portigzis du Brazil. en partageant le quotidien de ces gens là...dans 18 jours je reprend l'avion pour la France, je verserais beaucoup de larmes ...Retournez dans votre petit logement parisien ,il convient mieux à votre , pardon ..petit esprit...je vous conseille de voyager plus, et mieux avant que de porter jugement sur autrui<br /> ...<br /> J'ai. 62ans. ....et participé à nezucoup fe missions humanitaires....le bonheur dans. échange, chaque accolade..<br /> .<br /> Quand il fait froid en vous par tant d'images de détresse...il y a toujours le sourire d'un enfant ...une assiette pour partager un repas......vous m'épuisé...madame...ces gens là m'apportent l'énergie de croire que l'homme est fonciérement bon<br /> ..alors moi aussi...au nom de mes amies dt amis Brésiliens....je vous oublie..
Répondre
A
Madame, je duis français et viens de vivre trois mois à Salvador de Bahia....par vos commentaires acerbes..vous faites insultes à tous les Brésiliens et Brésiliennes qui vous ont acceuillis....vous vous permettez de juger les gens par des clichés usés et bien futiles....que voulez vous dire en parlant de classes sociales ,êtes vous sociologue?...J'ai côtoyé des médecins ,avocats qui habitaient les favelas...traversés plusieurs fois leurs rues et commerces...en effet vous avez raison des sourires et des saluts à toutes occasions....j'ai appris le portigzis du Brazil. en partageant le quotidien de ces gens là...dans 18 jours je reprend l'avion pour la France, je verserais beaucoup de larmes ...Retournez dans votre petit logement parisien ,il convient mieux à votre , pardon ..petit esprit...je vous conseille de voyager plus, et mieux avant que de porter jugement sur autrui<br /> ...<br /> J'ai. 62ans. ....et participé à nezucoup fe missions humanitaires....le bonheur dans. échange, chaque accolade..<br /> .<br /> Quand il fait froid en vous par tant d'images de détresse...il y a toujours le sourire d'un enfant ...une assiette pour partager un repas......vous m'épuisé...madame...ces gens là m'apportent l'énergie de croire que l'homme est fonciérement bon<br /> ..alors moi aussi...au nom de mes amies dt amis Brésiliens....je vous oublie..
Répondre
C
.
Répondre
A
Pardon..<br /> Je suis ce soir dans une favela et la lumiére est insuffisante..d'où les fautes de frappe...bom noite....e vai com Deus...si vous pouvez