Natal-Dim 6 et lundi 7 août 2006

Publié le par Virginie et Simon

Natal

Plage de Ponta Negra

 

Plage de Ponta Negra à Natal.

L’arrivée à Natal se fait sous un soleil radieux. La petite plage de Ponta Negra à 10 km du centre ville de Natal est des plus charmantes. L’ambiance est joyeusement festive, les touristes brésiliens occupent généreusement les transats et parasols, jouent aux raquettes, au ballon, mais par-dessus tout, s’élancent avec leurs planches de surf sur les grosses vagues de l’océan Atlantique. Les vendeurs ambulants de cocktails, paréos (presque tous ornés de grands drapeaux brésiliens !), lunettes de soleil et chapeaux s’en donnent à cœur joie. Les loueurs de petites planches de glisse trinqueballent leur charrette de parasol en parasol.

 

De notre chambre de la pousada Free Willy, nous voyons une petite terrasse (la nôtre, s’il vous plaît !), puis la piscine, puis l’allée de l’esplanade qui doit faire environ 3 mètres de large et tout de suite après la plage de sable fin. C’est pas beau la vie ?

 

Vue de notre balcon : la piscine, l'esplamade, le sable, l'océan.


Nous sommes ravis de cette pousada très familiale. Les gens qui y travaillent sont adorables. Nous discutons souvent avec Marco qui adore la France, apprend le français en regardant les jeux télévisés du câble genre « Pyramide » ou les films sous-titrés. C’est incroyable le nombre de Brésiliens que nous rencontrons qui sont déjà allés en vacances en France ou qui rêvent d’y aller, ou encore qui ont une personne de leur famille qui y vit. Bien sûr, comme d’habitude, un petit coup de Zidane là-dessus, et on refait le monde !

 


Intérieur Pusada Free Willy.
Collections d'objets anciens brésiliens exposés dans le séjour commun.

Nous discutons avec Marco de ce qu’il y a à faire dans le coin de Natal : rien, si ce n’est la plage et le buggy dans les dunes. Parfait, c’est juste ce qu’il nous fallait. Marco nous réserve notre Buggy.


En famille le dimanche à Ponta Negra.


Capoeiriste apprenti.

En ce dimanche ensoleillé, nous nous occupons de la lavanderia, et donc de notre excursion en buggy dans les dunes qu’on effectuera le mardi suivant, puis nous nous prélassons sur la plage jusqu’au coucher du soleil, une caïperinha à l’ananas absolument divine à la main.


"Un p'tit hula hula ma p'tite dame?"

On n’ose pas aller jusqu’à essayer le Hula-Hula que tous les Brésiliens de Natal s’arrachent : dans un ananas frais, on mélange donc la  chair de l’ananas avec de la cachaça, de la vodka, du lait concentré sucré, du jus de groseille et une boisson qui ressemble au Champagne, et appelée comme telle d’ailleurs, puis avec 3 tonnes de sucre en poudre. Certaines expériences culinaires nous font hésiter. On se dit désormais : on essaiera APRES l’excursion.

Vendeur de Hula-Hula.


Le soir, sur l’esplanade, plateau de langoustes grillées au citron vert qui fondent dans la bouche… on ne se refuse rien.

 

Jangadas sur la plage de Ponta Negra à Natal.

Après une bonne nuit bercée des vagues parfois houleuses de l’Atlantique, nous enchaînons sur une deuxième journée des plus fatigantes : plages, balades, resto de crevettes. Ici Internet ça marche super bien et en plus c’est pas cher (ce qui n’est bizarrement pas vraiment le cas au Brésil) ! Vive le blog, les mails à la famille. Nous avons appris qu’une grosse araignée s’était illégalement infiltrée chez nous la coquine ! N’y a t’il pas un entrepreneur sur cette terre pour fabriquer des répulsifs à araignées géantes afin d’exterminer cette espèce ?

 

"Hummm... des langoustes..."

Autre dilemme de cette deuxième journée : l’achat de maillots de bains décents. Difficile de se décider. Tout arrive au ras de tout ce que vous pouvez imaginer… mais nous ne sommes pas aussi à l’aise dans nos corps que les Brésiliens. Bon, moi je me lance. Je dis au vendeur :

Moi : oh lala, c’est trop petit ! Je vais prendre la taille au-dessus.

 


"Vas-y pour la langouste. Saude !"

Le vendeur : ah non madame, c’est votre taille ! Et les tailles au-dessus, ça n’existe pas. Vous n’en trouverez jamais.


Pour Simon, c’est moins drôle : la mode est aux slips de bain kangourous avec un gros drapeau brésilien sur les fesses !!!! On verra ce qu’on trouve plus tard. Le vieux maillot tout distendu de Monoprix d’il y a 3 ans continuera de faire l’affaire pour l’instant.



Loueurs de planches de surf au coucher du soleil vers 17h00.

 

Le midi, nous prenons un taxi jusqu’à un resto très original conseillé par nos guides et fortement recommandé par Marco. Mais nous sommes lundi et Marco a oublié de nous dire que c’était fermé ! Un aller-retour en taxi pour rien jusqu’au centre de Natal où visiblement, à part des buildings, des pompes à essence et des centres commerciaux, sans oublier les banques (qui fonctionnent !!!!) il n’y a pas grand chose à voir.

Pas grave, on va manger sur la plage de Ponta Negra… on retournera à ce resto demain soir après le buggy.

Bon, une petite pluie tropicale gâche le coucher du soleil. Tant pis, ce sera pour demain aussi.

Y’a des jours avec. Y’a des jours sans.

 

Embouteillage de Hula-Hula sur la plage de Ponta Negra.

Le soir, balade sur l’esplanade remplie de touristes brésiliens pas mal éméchées. Ils carburent tous à la cerveja et à la cachaça de manière exemplaire, si on peut dire ! On dit que les italiens ne parlent pas mais hurlent tout le temps. Ici, ils trouveraient leurs maîtres en la matière ! L’ambiance est joyeuse.


Surf à Ponta Negra.

 


Au dodo, demain on se lève tôt pour une virée en buggy dans le sud de Natal, jusqu’à la plage de Praia da Pipa à 85 km delà, certainement la plus belle plage de la région, ou en tout cas, réputée comme telle... oú il est soit disant possible de nager avec les dauphins !


Plage de Ponta Negra à Natal.

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T
ou oui c'est vrai on nage avec les dauphins à pipa!! je l'ai fait cet été!! super votre carnet de voyage!
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